Glossaire

Portail national d'Accès aux Données sur les Eaux Souterraines. Ce site centralise et met à la disposition du grand public des données quantitatives et qualitatives relatives aux eaux souterraines. http://www.ades.eaufrance.fr/

Alimentation en Eau Potable

Cela correspond à l'eau distribuée aux particuliers, autrement dit "l'eau du robinet".

Les adventices désignent pour les agriculteurs et les jardiniers les plantes qui poussent dans un endroit sans y avoir été intentionnellement installées.

Système de production agricole spécifique qui utilise le recyclage des matières organiques, la rotation des cultures et la lutte biologique et exclut l'usage d'engrais, de pesticides de synthèse et d'organismes génétiquement modifiés, pour rechercher la qualité et respecter les écosystèmes naturels.

Ensemble des surfaces sur lesquelles l'eau qui s'infiltre ou ruisselle participe à l'alimentation de la ressource en eau dans laquelle se fait le prélèvement.

Cycle d'un an de fonctionnement d'un cours d'eau ou d'un aquifère. Pour la nappe des calcaires de Champigny, l'année hydrologique démarre au 1er octobre, avec le démarrage des pluies automnales, qui vont provoquer une période hivernale de recharge de la nappe, suivie d'une période de vidange qui s'achève le 30 septembre. Compte-tenu de « l'agenda » de la nappe, il est plus judicieux d'effectuer son bilan sur cette année hydrologique (1er oct-30 sept.) que sur l'année civile (1er janvier-31 décembre).

Formation géologique perméable permettant le stockage et l'écoulement significatif d'une nappe d'eau souterraine.

C'est aussi un adjectif : une roche aquifère constitue un réservoir minéral d'eau.

Surface drainée par un cours d'eau et ses affluents, délimitée par une ligne de relief ou de partage des eaux.

Partie d'un aquifère dans laquelle les eaux souterraines s'écoulent vers un même exutoire. Il est délimité par une ligne de partage des eaux souteraines.

Elle consiste à mesurer, à un instant donné, le niveau de la nappe dans tous les forages qui l'atteignent. Connaissant l'altitude du sol, et mesurant à quelle profondeur se trouve l'eau par rapport à ce sol, l'altitude de l'eau peut être déterminée.

Ouvrage de prélèvement exploitant une ressource en eau, que ce soit en surface (prise d'eau en rivière) ou dans le sous-sol (forage ou puits atteignant un aquifère).

Elle représente la surface souterraine de la nappe, de la même façon qu'une carte topographique reproduit la surface du sol. Les cartes piézométriques sont établies grâce à des campagnes piézométriques menées sur les forages.

Texte ou figure décrivant la nature des roches rencontrées lors du creusement d'un puits ou d'un forage ainsi que les profondeurs auxquelles ces formations ont été recoupées. Lorsque l'on dispose de ces coupes en de nombreux points d'un territoire, on peut alors reconstituer la géométrie des couches souterraines.

Roche sédimentaire contenant presque exclusivement du calcaire CaCO3 et un peu d'argile.

Au cours du Crétacé supérieur (entre -100 et -65 millions d'années), d'importantes couches de craie se sont déposées dans le bassin parisien. La craie est poreuse et friable. Elle est perméable lorsqu'elle est mise à nu par l'érosion où elle constitue alors de grands aquifères exploités. Dans les secteurs où elle recouverte par les calcaires de Champigny, elle est imperméable et peu productive.

Ligne de partage des eaux souterraines. On peut faire le parallèle avec les crêtes topographiques qui, en montagne, constituent des lignes de partage des eaux de surface.

Elimination des eaux en excès dans le sol par rigoles, fossés ou tuyaux perforés enterrés, drainés vers des rigoles puis des fossés.

En Brie, la majorité des terres agricoles sont drainées car les sols sont argileux.

Echange entre deux couches aquifère à travers une couche semi- imperméable intercalée. On parle de drainance entre la nappe superficielle de Brie et la nappe du Champigny.

Eau pompée avant tout traitement de potabilisation. L'eau brute est donc représentative de l'état de la ressource. Selon la qualité de l'eau brute, les traitements pour produire l'eau potable seront plus ou moins complexes.

Période correspondant aux faibles débits pour les cours d'eau et au bas niveau pour les aquifères.

Ensemble des phénomènes et des flux d'évaporation physique et de transpiration biologique, notamment de la végétation. Elle est exprimée en lame d'eau, milimètres, comme la pluie.

Trou cylindrique creusé dans le sous-sol puis équipé avec des tubages. Les forages sont réalisés pour connaître la nature du sous-sol, exploiter des ressources naturelles, telles que l'eau, la chaleur ou le pétrole.

Forme du modelé karstique, dépression de taille variable issue de la dissolution des calcaires en surface et pouvant permettre l'infiltration rapide d'eau vers la profondeur.

Roche entièrement cristallisée, composée principalement de sulfate de calcium hydraté (CaSO4, 2 H2O), minéral fréquent dans les roches sédimentaires et notamment les marnes vertes et supragypseuses qui recouvrent les calcaires de Champigny. Les eaux circulant sur ce minéral relativement soluble le dissolvent et se chargent en ions sulfate et calcium.

Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques

Micropolluants organiques produits par la combustion de la matières organique (usines métallurgiques, combustion de bois, huiles, cigarettes, produits pétroliers,...)

Produit ayant pour mission de tuer l'herbe

L'indice de fréquence de traitement est un indicateur de pression de l'usage de traitements phytosanitaires. Il permet d'évaluer la réduction de l'utilisation de produits phytosanitaires.

Alimentation des aquifères par déplacement de l'eau de pluie de la surface à la zone saturée, moins l'eau stockée dans le sol ou utilisée par les plantes. Elle s'exprime en lame d'eau annuelle (en milimètre) ou en débit moyen annuel rapporté au kilomètre carré (litre/seconde/kilomètre carré).

Mesure du débit, par exemple, d'un cours d'eau.

Région de Yougoslavie où le modelé karstique a été décrit en premier. Type de relief affectant les pays calcaires et principalement dû à la dissolution de leurs roches par l'eau de pluie. Dans ce type de sous-sol, les eaux de ruissellement pénètrent très facilement et ne subissent de fait aucune filtration efficace. La nappe des calcaires de Champigny est un aquifère localement karstifié.

Le terme de karst décrit à la fois le paysage en surface et les formes souterraines de dissolution.

Une roche karstifiée est une roche sédimentaire façonnée par la dissolution des carbonates qui la composent. L'intensité de la karstification dépend de nombreux facteurs comme la température de l'eau, la nature de la roche, le dénivelé que l'eau parcourt, du sol jusqu'aux sources. Dans ce type de sous-sol, les eaux de ruissellement pénètrent très facilement et ne subissent de ce fait aucune filtration.

Hauteur d'eau sur une surface unitaire, exprimée en milimètre.

Entrainement des éléments solubles du sol par les eaux d'infiltration qui provoque un appauvrissement de certaines couches du sol.

Roches sédimentaires constituées d'un mélange de calcaires et d'argiles (entre 35 et 65%). Les marnes forment la transition entre les calcaires argileux (moins de 35% d'argiles) et les argiles calcareuses (65 à 95% d'argiles). Les marnes sont peu perméables.

Terme technique de la Directive Cadre sur l'eau (DCE) désignant une portion de cours d'eau, d'aquifère ou un plan d'eau dont les caractéristiques sont homogènes. C'est l'unité de base du découpage de la DCE, servant à l'évaluation des milieux.

La nappe des calcaires de Champigny et celle du Brie constituent la masse d'eau 3103.

Sels de l'acide nitrique. Les nitrates contenus dans l'eau peuvent provenir des engrais appliqués par le monde agricole ou de la minéralisation naturelle des sols, des rejets domestiques, etc.

Organo Halogénés Volatiles

Micropolluants organiques générés par l'homme comme les solvants, les mousses polyuréthane, les produits de nettoyage à sec, les dégraissants.

PolyChloroBiphényles

Micropolluants organiques générés par l'homme et très utilisés à partir des années 30 principalement comme fluides isolants dans les transformateurs, condensateurs et disjoncteurs électriques haute tension, comme fluides hydrauliques, comme produits d'imprégnation du bois et du papier ou comme plastifiants (peintures et laques). Interdits en France depuis 1987, les PCB ont été largement disséminés dans l'environnement. Ils sont solubles dans les graisses, et s'accumulent donc tout au long de la chaîne alimentaire.

Capacité d'un matériau à laisser circuler en son sein un fluide. Plus un milieu est perméable plus le fluide s'écoulera vite. Il ne faut pas confondre la perméabilité et la porosité. Une perméabilité élevée exige une bonne porosité mais l'inverse n'est pas vrai.

Vient du mot latin Pestis (le fléau en général, et une maladie dangereuse en particulier). Les pesticides sont des substances ou des préparations utilisées pour la prévention, le contrôle ou l'élimination d'organismes jugés indésirables, qu'il s'agisse de plantes, d'animaux, de champignons ou de bactéries. Parmi les pesticides, les herbicides luttent contre les "mauvaises" herbes, les fongicides contre les champignons, et ainsi de suite pour les insecticides, acaricides, rodenticides (contre les rongeurs), molluscicides, avicides (contre les oiseaux), piscicides (contre les poissons)....

Le terme de pesticide n'a pas de définition réglementaire. L'Union européenne emploie le terme de Biocide, qui est plus général et engloble les produits destinés à l'hygiène humaine et vétérinaire, et les désinfectants. Les pesticides sont aussi appelés par les professionnels porduits phytosanitaires ou phytopharmaceutiques.

Forage servant au suivi du niveau de la nappe.

Mesure du niveau auquel monte l'eau d'une nappe dans un forage. Elle est exprimée soit en profondeur par rapport au sol, soit en altitude par rapport au niveau de la mer (NGF).

Pluie tombée qui profite à la nappe et non la végétation. La pluie efficace est donc d'autant plus grande que la végétation est en sommeil comme en hiver.

Mesure de la quantité de pluie tombée en un temps donné, exprimée comme une lame d'eau, en milimètres.

Ensemble des interstices (connectés ou non) d'une roche ou d'un autre matériau pouvant contenir des fluides (liquide ou gaz). On calcule la porosité totale en divisant le volume des vides du matériau par son volume total. Mais une roche très poreuse n'est pas forcément exploitée, comme la craie car il est impossible d'extraire l'eau de la roche. C'est pourquoi on parle de porosité efficace, part de la porosité où l'eau circule et est récupérable.

Si le sol et le couvert végétal reçoivent plus d'eau qu'ils ne peuvent contenir ou utiliser, cette eau peut atteindre la nappe.

Estimation à partir des données journalières de pluie et d'évapotranspiration de Météo France de la quantité d'eau de pluie susceptible d'atteindre la nappe, par infiltration directe et par ruissellement jusqu'à une perte. Ce terme a été inventé pour le mode particulier d'alimentation de la nappe des calcaires de Champigny par des pertes en rivière, qui recueillent les eaux de ruissellement. C'est une lame d'eau, exprimée en milimètres.

Indicateur de la perte d'azote hivernal par lessivage, calculé par la différence entre le Reliquat Entrée Hiver (REH) et le Reliquat Sortie Hiver.

Analyse de la quantité de l'azote minéral du sol à la fin de la minéralisation automnale et avant le début de la période de lessivage intense (novembre). C'est un indicateur de la quantité d'azote potentiellement lessivable entre cette date et le début de la reprise de la végétation.

Analyse de la quantité d'azote minéral du sol à l'issue de la période de lessivage intense et avant la minéralisation printanière. C'est un indicateur de la quantité d'azote du sol potientellement disponible pour la culture et à prendre en compte dans le bilan de fertilisation.

Ecoulement superficiel des eaux pluviales, se rendant directement aux thalwegs sans passer par l'intermédiaire des sources ou des drains.

Le SANDRE, Service d'Administration Nationale des Données et des Référentiels sur l'Eau, permet l'échange des données sur l'eau grâce à un référentiel commun.

http://www.sandre.eaufrance.fr/

Surface Agricole Utile

Superficie d'une exploitation qui est affectée à la production végétale, à l'exclusion des surfaces d'estivage dont l'exploitant dispose pendant toute l'année. La SAU se compose des éléments suivants : terres assolées, surfaces herbagères permanentes, surfaces à litières, surfaces de cultures pérennes, surfaces cultivées toute l'année sous abri, surfaces comprenant des haies, des bosquets et des berges boisées.

Elément d'origine naturelle, oligoélément essentiel pour l'homme à faible dose, mais toxique à forte dose.

Famille de matières actives herbicides peu solubles, stables chimiquement et assez fortement  adsorbées sur le complexe argilo-humique du sol. Les plus connues sont l'atrazine, la métamitrone, la terbuthylazine. Elles sont interdites depuis 2003 en France mais constituent une pollution de fond de la nappe du Champigny.

Phénomène de baisse du niveau de la nappe, observé après la période de recharge de la nappe. Le niveau baisse car il sort plus d'eau (pompage ou déversement dans d'autres aquifères ou rivières) qu'il n'en rentre (par infiltration des eaux de pluie et/ou suralimentation par d'autres aquifères).

Vulnérabilité d'un aquifère à la pollution, causée par la structure géologique du réservoir : épaisseur du recouvrement marneux, présence d'intercalation marneuse qui vont limiter la descente des molécules, profondeur de la nappe, gouffres, zones de pertes, ....

Zone de Répartition des Eaux

Zone sur laquelle les prélèvements d'eau excèdent les capacités naturelles des rivières ou des nappes.

Sur ces zones des modalités de gestion concertée doivent être mises en place avec l'établissement de quota de prélèvement pour chaque catégorie d'usagers.

Zone de l'aquifère dans laquelle l'eau occupe complètement les interstices de la roche (par opposition à la zone non saturée située plus haut).